Comment gérer le trac devant un public
Comment gérer le trac devant un public ? Comment vaincre son trac lors d'une communication ? Quel est l'impact du trac sur la communication ?
4/18/20233 min read
Comment gérer le trac devant un public
Et si le trac avait des racines ancestrales ?
Selon les neurosciences le trac plongerait ses racines dans notre peur d'être rejeté par notre groupe d'appartenance.
Et pour nos ancêtres, appartenir au groupe était bien entendu vital.
La survie aujourd'hui n'est certainement pas en cause. Mais, s'exposer au public, ou la réussite sociale, professionnelle, ou financière est en jeu, peut bien réactiver cette menace vitale pour la partie instinctive de notre cerveau.
Le trac a deux aspects.
Le premier, physique : l'anxiété.
Et un aspect plus cognitif : les idées, les préoccupations.
Comment vaincre son trac lors d'une communication ?
Le secret peut être celui d'agir directement et seulement sur les sensations physiques pour créer volontairement, un état de détente.
En réduisant les sensations d'anxiété, le cerveau perçoit qu'on est calme et par conséquent, il cesse de se préoccuper.
Comment ? Il faudrait apprendre à utiliser les pouvoirs de la respiration consciente et profonde, qui ralentit la production des hormones du stress et par là même, réduit la tension psychologique.
Ensuite, on suggère de s'entraîner à parler lentement, car lorsque nous sommes anxieux, on accélère naturellement notre discours. Ce qui active dans le cerveau la perception d'une menace, et augmente l'anxiété.
Il faut s'entraîner à ralentir, et parler plus doucement. Ce qui donne un message de sécurité à notre cerveau.
Enfin face à une montée de stress avant un discours on conseille de visualiser la scène de l'après représentation.
Ce sont des images dénuées de stress alors que si on se concentre sur le moment où on va faire un discours, on proposerait au cerveau des scènes anxiogènes.
L'intensité des émotions négatives diminue sous le contrôle de la pensée.
Donc, utiliser la pensée est une des techniques pour gérer le stress émotionel. Reconnaître et étiquetter l'émotion pendant qu'on la vit. Mettre un nom, c'est voir l'émotion. Et si on la regarde, cela signifie qu'on prend du recul, par rapport à ce que l'on ressent.
En utilisant des émotions pour ce qu'elles sont. C'est à dire, une information. C'est apprendre à reconnaître certains signes physiques qui nous signalent qu'on commence à stresser, et identifier ce qu'on ressent au fur et à mesure qu'on le vit.
Dire simplement : « Je me sens en colère » « Je me sens anxieuse », « Je me sens déçue ».
Ces simples gestes vont nous aider à retrouver plus rapidement une maîtrise de contexte (lire également : le stress dans le milieu sportif : 3 stratégies puissantes).
Vous avez probablement entendu parler de la pyramide des besoins, cette fameuse hiérarchie conçue par le psychologue américain Maslow dans les années 50 qui plaçait les besoins physiologiques à la base de la pyramide. Eh bien, les progrès des recherches en neurosciences remettent en cause cette théorie.
Car, à travers des IRM, la neuro-imagerie, on a démontré que le cerveau humain réagissait de la même manière aux besoins sociaux qu'aux besoins physiques.
Et on a même pu voir comment une douleur sociale comme le rejet activait la même zone dans le cerveau que celle de la douleur physique. Ce qui revient à dire que le cerveau utilise les mêmes circuits et les mêmes réactions d'approche et d'évitement pour la survie physique que lorsqu'il s'agit d'interagir socialement.
Ces considérations sont à la base de travaux de chercheurs comme David Rock et Amy Edmondson qui ont introduit respectivement les concepts de neuro-leadership et de la sécurité psychologique.
Sans aller jusqu'au cas graves de harcèlement moral au travail, ces auteurs ont donné en fait un éclairage nouveau sur l'impact négatif des situations de micro-agressions quotidiennes, des effets destructeurs de l'ambiguïté, du manque de communication, des critiques sur le lieu de travail qui créent un contexte d'incertitude et d'insécurité psychologique, donc, de stress, ce qui, par conséquent, favorise le repli sur soi est une énergie engagée plutôt à contenir le mal-être qu'à l'expression positive de soi.
Toute situation interprétée ou vécue comme une menace, menace par rapport à notre statut, à notre appartenance au groupe, à notre sécurité financière ou sociale, peut inhiber nos performances au niveau individuel ou collectif, car la perception de menace réactive des mécanismes instinctifs d'auto-défense, et inhibe le potentiel créatif et l'orientation à résoudre les problèmes dans une équipe.
Pour créer un environnement où les dynamiques sont saines, tout est dans les efforts de promouvoir des comportements qui inspirent la confiance et la collaboration, et réduisent tout ce qui, au contraire, créent de l'insécurité et le désengagement.
Je m'appelle Francesca DRAGHI.
Je suis une maman travailleuse passionnée de lecture, art, écriture et nature.
Je vous partage ici le meilleur contenu pour travailler sur les émotions chez les enfants.
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