Pleurer est-il bon pour la santé ? Pas toujours !

Pleurer est-il bon pour la santé ? Oui ça peut faire un bien fou, mais il faut pas le faire pas n'importe comment !

1/10/20233 min read

les bienfaits de pleurer

Pleurer peut être utile ? Selon certains résultats de recherches oui, selon certaines d'autres cela pourrait être néfaste ! Allons voir dans les détails les bienfaits et les méfaits des larmes.

Les bienfaits de pleurer sont avérés :

  • Soulagement émotionnel : le pleure aide à libérer les émotions accumulées

  • Soulagement de la douleur : le pleure peut réduire la douleur physique

  • Réduction du stress : le pleure peut aider à faire face aux événements stressants

Soulagement émotionnel : le pleur aide à libérer les émotions accumulées

Les larmes permettent au corps de se libérer d’un flux excessif d’émotions et envoient un message clair à notre entourage. Et en effet, selon certaines recherches l'amélioration de l'humeur après des pleurs est constatée particulièrement dans des situations contrôlables et si l'on reçoit des réactions positives des autres.

Pleurer peut également favoriser la connaissance de soi car lorsque nous pleurons, nous nous rendons compte de nos besoins psychologiques et de nos sensibilités face au monde.

RÉDUCTION DU STRESS

Pleurer peut réduire le niveau de stress et d'anxiété.

Les pleurs activent le Système Nerveux Parasympathique chargé de maintenir ou de favoriser la relaxation et le repos du corps après un effort. (vous pouvez également lire l'article "3 stratégies puissantes pour réduire le stress")

De plus, quand nous pleurons, nos niveaux de manganèse diminuent; il s’agit d’un minéral lié aux états d’anxiété, de nervosité ou d’agressivité.

Soulagement de la douleur : le pleure peut réduire la douleur physique

Les larmes libèrent deux substances essentielles : l’ocytocine et les endorphines.

De cette façon, notre mal-être physique et émotionnel disparaît parce que cette explosion hormonale nous génère une sensation de plaisir et de profond bien-être.

Lauren Bylsma, Professeur de psychiatrie et psychologie à l'Université de Pittsburgh, a collecté les journaux intimes de 97 femmes pendant deux mois.

Les participantes devaient y noter leur état d’humeur ainsi que les éventuels épisodes de larmes.

Il s’est avéré que les femmes qui pleurent plus d’un jour sur trois, ont une humeur globalement négative, qu’il s’agisse de stress diffus ou de tristesse parfois proche d’un état dépressif.

De plus, les résultats ont montrés que les crises intenses et brèves font que l’on se sente mieux après, à condition d’avoir craqué en compagnie d’une personne et que la cause du conflit soit traitée.

Si la cause de la crise n'est pas traitée le stress peut s’installer et alors déboucher sur des pleurs répétitifs, signe d’une dégradation préoccupante de l’humeur.

20% de nos séances de larmes durent plus de 30 minutes

70% des gens qui pleurent ne cachent pas leurs larmes

Quand pleurer est NÉfaste

Le rôle de l'apprentissage dans leS BIENFAITS OU LES MÉFAITS DES LARMES

Selon la théorie de l'apprentissage, un comportement qui a été récompensé dans le passé devient automatiquement associé à l'expérience de la gratification.

Ainsi, par exemple lorsqu'un individu a affiché un comportement de crise de larmes qui a suscité un soutien et un confort sociaux, cela se ancre dans l'individu comme un comportement qui, lorsqu'il est déclenché, évoque des associations avec une récompense.

La capacité à associer ses propres pleurs à une récompense peut donc provoquer d'effets d'auto-apaisement et d'amélioration de l'humeur déjà expérimentés et au contraire.

D'autre part, les personnes qui ont eu des fortes réactions d'aversion aux pleurs, comme un enfant qui est frappé en pleurant, peuvent en venir à voir les pleurs comme un signe de stress et un événement négatif.